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En savoir plus sur les douleurs

Données – IASP (Institut International de l’Étude de la Douleur)
www.iasp-pain.org

Préambule :

La douleur a comme premier rôle d’alerter sur un dysfonctionnement du corps. Elle est ainsi indispensable et permet de protéger l’organisme.
Mais quand la douleur persiste, qu’elle soit aigüe et/ou devienne chronique, c’est le corps qui parle et il faut l’entendre. C’est un des premiers motifs de consultation médicale.

  • 1 adulte sur 5 souffre de douleurs chroniques, qui envahissent peu à peu leur quotidien, jusqu’à parfois perturber gravement la vie de la personne qui souffre, ainsi que celle de son entourage proche.
  • 2 patients sur 3 ne sont pas soulagés par leur traitement.
  • 1 patient sur 2 a une qualité de vie très altérée.
  • 70% ont des répercussions psychosociales (trouble du sommeil, anxiété, dépression, troubles cognitifs…).

Les douleurs ont des causes organiques… et subjectives !

La conception de la douleur a évolué. Alors qu’elle a longtemps été considérée comme un phénomène essentiellement physique, le caractère plurifactoriel a été mis en évidence dans la définition qu’en donne l’Institut International de l’Étude de la Douleur (IASP) : « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, en réponse à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite en des termes évoquant une telle lésion ». Cette définition est devenue la référence dans le monde médical.

La douleur n’est ainsi plus réduite aux seuls causes lésionnelles ; elle a aussi une part subjective, car chacun la ressent différemment.
C’est cet aspect « intime » du rapport à la douleur, qui est au cœur de mon accompagnement.    

La douleur est également une expérience sensorielle et émotionnelle :

L’IASP entend par :

  • aspect sensoriel, que la douleur est « reçue » par les sens, qui alertent le cerveau
  • aspect émotionnel, que le contexte émotionnel de la personne en souffrance module la douleur, en faisant varier son intensité et parfois son emplacement.

C’est là que la singularité de chacun entre en jeu !

  • Personne ne va ressentir une douleur de la même façon, que ce soit la localisation, l’intensité, la durée, l’expression (brûlure, coup de poignard, aiguilles, tiraillement, compression…).
  • De la même façon, votre réaction émotionnelle vous est propre. « Pénible », « gênant » ou « insupportable » sont vos ressentis.

Le lien intime entre douleur et émotion :

L’intrication des deux fait qu’elles influent l’une sur l’autre.

Les personnes présentant des douleurs chroniques ne peuvent plus « fonctionner » comme avant, dans leur vie personnelle, familiale, sociale et/ou professionnelle. La douleur émotionnelle peut alors s’ajouter à la souffrance psychique, augmentant ainsi la perception et la persistance des douleurs…
Elles sont de manière compréhensible, plus vulnérables aux émotions négatives (peur, stress…), avec une baisse de moral : Tristesse, perte d’intérêt, fatigabilité, trouble de l’attention, insomnie… L’anxiété, les états de dépression qui en découlent sont parfaitement légitimes et parfois complexes à accepter et exprimer, en fonction de leurs expériences personnelles, familiales ou culturelles…

Alors, le cercle infernal de la douleur peut continuer de s’emballer. La douleur occupe tout l’espace psychique et cette souffrance aggrave la sensation de douleur, etc. Ce processus peut même s’auto-alimenteravec l’anticipation des épisodes douloureux.

Une douleur n’est jamais imaginaire !

Pour conclure, il est important de souligner qu’une douleur est toujours réelle et c’est ainsi qu’il convient de la prendre en compte.
Il existe des douleurs qui ne trouvent pas de causes nécessitant un traitement médical, mais qui sont bien présentes font souffrir et parfois même, de façon chronique.
Il peut s’agir d’une douleur « émotionnelle », c’est-à-dire rattachée à l’expression corporelle des émotions (mal de vivre, déprime, épuisement nerveux, somatisation, etc…).
Cela peut aussi être une douleur dite « fantôme », c’est-à-dire restée chronique, après que des traitements médicaux en aient guéri l’origine.

« Le changement commence au bout de votre zone de confort ».  

Roy T. Bennett

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